Café histoire

Sur la route à moto avec un café, un livre, Spotify et un appareil photo.
Bienvenue au bar où je prends des notes.

Telle est l'appréciation de Dmitri Medvedev, ancien président russe et actuel vice-président du Conseil de sécurité de Russie, à l'ultimatum fait le 14 juillet par Donald Trump à la Russie soit cinquante jours “pour faire preuve de bon sens” dans le dossier ukrainien, faute de quoi Moscou s’exposerait à des droits de douane de 100 % sur ses exportations vers les États-Unis. (Source : Courrier international)

Image réalisée avec ChatGPT en utilisant le prompt suivant : "merci de proposer une image de synthèse et caricaturale de la parole trumpienne". Image réalisée avec ChatGPT en utilisant le prompt suivant : “merci de proposer une image de synthèse et caricaturale de la parole trumpienne”. Référence : https://chatgpt.com/s/m_6876d760f2648191b1fa28620ed47460

En reprenant les catégories de la théorie des actes de langage de John Austin (Quand dire, c'est faire), nous pouvons constater une démonétisation forte de la parole trumpienne et de son effet perlocutoire qui désigne « l'effet psychologique ressenti par le destinataire (confiance, peur, timidité, etc.)» ([Wikipedia[(https://fr.wikipedia.org/wiki/Fonction_perlocutoire)). Autrement-dit, l'effet performatif de la parole trumpienne tend à devenir nulle.

Il n'en demeure pas moins que les trois prochaines années promettent d'être longues, très longues avec ad minima une intervention par jour sur son réseau Truth social.

Wikipedia : La distinction entre illocutoire et perlocutoire provient de la théorie des actes de langage de John Austin, selon laquelle un acte performatif de langage (une promesse, un ordre, etc.) se divise en deux effets distincts : un effet illocutoire, qui consiste en la fonction performative de l'acte de langage au niveau conventionnel (je ne peux promettre, ou baptiser un bateau, que si certaines circonstances, ou normes conventionnelles sont réunies), et un effet perlocutoire,

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Cet été, ce sera l’Écosse à moto pendant plus de 10 jours. Bien sûr, il y a la préparation de la moto et de l’équipement des deux voyageurs. Mais c'est aussi lire ou voir des tableaux pour se mettre dans l'ambiance…

Les Philosophes amateurs Les Philosophes amateurs (Vettriano)

«Elle sourit au Vettriano. À Édimbourg, les autorités en matière artistique le dénigraient avec virulence, mais il restait résolument populaire. Pourquoi ? Parce que ses tableaux racontaient quelque chose de la vie de ses personnages (du moins des personnages qui dansaient sur la plage en tenue de soirée), fixaient un fragment d'histoire comme ceux d'Edward Hopper. Voilà pourquoi Hopper inspirait tant de poèmes : le spectateur avait loisir d'inventer le reste de l'histoire. Que font là ces gens ? A quoi pensent-ils ? Que feront-ils ensuite ?» Alexander McCall Smith. Le Club des philosophes amateurs. Le Masque, 2024, p. 136

Dance Me to the End of Love Dance Me to the End of Love (Vettriano)

Alexander McCall Smith. Le Club des philosophes amateurs

Pour Isabel Dalhousie, la présidente du Club des philosophes amateurs d'Edimbourg, une soirée à l'opéra est toujours un moment de repos et de sérénité. Mais lorsqu'à la fin de la représentation, un jeune homme en tombant d'un balcon meurt à ses pieds, elle sait que ce n'est pas pour ses beaux yeux. Toujours prête à s'interroger sur l'éthique de ses actes et de ceux de ses contemporains, cette adepte de la vérité ne croit pas un instant à la thèse de l'accident. Miss Dalhousie va alors découvrir que même la tranquille capitale écossaise est désormais gagnée par les appétits modernes, aussi voraces qu'immoraux.

Commander le livre : Le Club des philosophes amateurs

Tags : #AuCafé #Roadbook #peinture #littérature #roman #Ecosse

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En 2025, à l’ère di smartphone, il esr l’heure de retrouver sous des formes nouvelles et renouvelées le walkman ou le discman.

La musique se débranche des algorithmes et des réseaux pour retrouver les modes de l’analogique.

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Ce jour, j’ai reçu 7 précieuses merveilles dans un imposant coffret. À une époque lointaine, on parlait de galettes.

J’ai déposé une première galette sur ma platine cd. En fait, la dernière « Perfect World », puis la première galette « LA Garage sessions ´83 », histoire de commencer par la fin, puis revenir au début de ce cadeau musical proposé par Bruce Springsteen avec son « Tracks II: The Lost Albums ». Du bel ouvrage.

Plus tard, dans la nuit, j’ai déposé une troisième galette, le deuxième album de fait de cette collection, « Street of Philadelphia Sessions ». C’est d’une beauté lancinante et déchirante jusqu’à la profondeur de l’âme.

Je reste scotché à ce morceau « We fell down »

WE FELL DOWN In the dream everything had come undone / I sat in the kitchen and listened to the refrigerator hum / Three A.M. had come and gone / You walked in I knew by that dress you had on / We fell down... we fell down.../ I shoulda known when I asked where you'd been and I heard you lie / We fell down... we fell down... / That was just your way of saying goodbye // We got a book with pretty pictures all in a row / There's only. one missin' baby, that I know / That's the one of you and I / The one where we're lookin' each other in the eye / We fell down... we fell down.../ You said things get lost no matter how hard you try / We fell down... we fell down... / That was just your way of saying goodbye // I woke in the mornin' cold and gaspin' for air / Everything seemed broken beyond repair / The party ribbons and balloons had fallen to the floor / Along with the beautiful costumes we wore // I get up in the mornin', get dressed for work /1 comb my hair and button my shirt / I walk home neath a sky hard and blue / These are the things that I've gotta do / Since we fell down... we fell down.../ And I asked if you loved me, you said, of course you did and sighed / We fell down... we fell down... / But I knew that was just your little way of sayin' goodbye

Nous sommes tombés Dans le rêve, tout s'était défait / Je me suis assis dans la cuisine et j'ai écouté le bourdonnement du réfrigérateur / Trois heures du matin était venu et parti / Tu es entrée, je le savais par cette robe que tu avais / Nous sommes tombés... nous sommes tombés... / J'aurais dû savoir quand j'ai demandé où tu étais et je t'ai entendu mentir / Nous sommes tombés... nous sommes tombés... / C'était juste ta façon de dire au revoir // Nous avons un livre avec de jolies photos dans une rangée / Il n'y a qu'un seul bébé manquant, que je connaisse / C'est celui de toi et moi/ Celui où nous nous regardons dans les yeux / Nous sommes tombés... nous sommes tombés... / Tu as dit que les choses se perdent, peu importe à quel point tu essayes / Nous sommes tombés.. nous sommes tombés.. / C'était juste ta façon de dire au revoir // Je me suis réveillé dans le froid du matin et j'ai haleté à la recherche de l'air / Tout semblait cassé au-delà de toute réparation / Les rubans et les ballons de fête étaient tombés par terre / Avec les beaux costumes que nous portions /Je me lève le matin, je m'habille pour le travail/Je me peigne les cheveux et boutonne ma chemise / Je rentre à la maison / Sous un ciel dur et bleu / Ce sont les choses que je dois faire / Depuis que nous sommes tombés... nous sommes tombés... / Et j'ai demandé si tu m'aimais, tu as dit, bien sûr, as-tu dis et soupiré / Nous sommes tombés... nous sommes tombés... / Mais je savais que c'était juste ta petite façon de dire au revoir.

Merci M. Springsteen.

Pour une critique musicale de ce coffret, je vous invite à lire «The Lost Albums—Tracks II»: les 7 rédemptions de Springsteen, le Boss perfectionniste | Le Devoir.

Tags : #AuCafé #musique

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S'il n'y a pas l'application Hipstamatic sur Android, j' ai trouvé une alternative intéressante nommée Film caméra (pas très original comme nom). L'application simule des pellicules argentiques.

Un exemple de photo : Simulation de film Kodak

Je trouve le résultat intéressant.

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Gauche: Peter Mitchell, Francis Gavan, Ghost Train Ride, Woodhouse Moor, Leeds, Spring 1986, © Peter Mitchell.

Ces photographes ont remis en question l'idée que la photographie “d'art” devait être en noir et blanc. À une époque où le marché de la photographie couleur était encore jeune, ils ont subverti et se sont approprié les associations de la couleur avec les mondes commerciaux de la mode et de la photographie instantanée. Ils ont utilisé les technologies couleur naissantes pour créer un nouveau langage visuel qui est devenu emblématique de la période. Leurs images offraient de nouvelles façons de voir la vie et la culture britanniques.

La première exposition britannique de photographies prises sur film couleur a été celle de Peter Mitchell, en 1979, à l'Impressions Gallery de York. À cette époque, la couleur avait presque entièrement remplacé le noir et blanc dans la photographie amateur. Cependant, de nombreux photographes professionnels recherchaient davantage de nuances que les résultats saturés des pellicules disponibles dans le commerce.

Tout au long de la décennie, de petites avancées techniques ont permis une plus grande créativité dans la création d'images en couleur. Le Kodachrome, le premier film négatif couleur disponible dans le commerce, était le plus utilisé à l'époque. Il offre des couleurs riches et naturelles, un contraste remarquable et une netteté extraordinaire. De nouveaux papiers tels que le Cibachrome II ont permis aux artistes de produire des tirages couleur de haute qualité avec une plus grande permanence. Vers 1984, Fuji a introduit un nouveau film négatif couleur offrant une saturation encore plus forte et plus lumineuse. Utilisé avec de nouveaux appareils photo tels que le Plaubel Makina 67 et un flash de jour, les photographes pouvaient produire des images détaillées aux couleurs vives.

Les photographes exploitent ces avancées techniques. Ils utilisent l'appareil photo comme un peintre, mettent en évidence les excès criards de la société de consommation et inventent de nouvelles formes de documentaire. En décembre 1985, le Creative Camera Journal annonçait “à partir d'aujourd'hui, le noir et blanc est mort”.

Source : [The 80s: Photographing Britain](https://www.tate.org.uk/whats-on/tate-britain/the-80s-photographing-britain/exhibition-guide)

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Cet été, ce sera l’Écosse à moto pendant plus de 10 jours. Bien sûr, il y a la préparation de la moto et de l'équipement des deux voyageurs. Mais je réfléchis aussi tant à du setup de mon matériel photographique que de la définition de mes réglages couleurs (ou noir/blanc) que je compte utiliser. J'ai débuté mes explorations à ce titre-là en recourant à Gemini de Google avec ce premier prompt : *quels réglages couleurs pour un sony a6000 ou un sony a6400 pour des photos de voyage extérieures (vs intérieures), ambiance britannique ou écossaise années 1970 ou 1980.*

Le mode Deep Research aboutit à la création d'un rapport très instructif. Regardons ce que j'en retiens à la première lecture :

1° Les années 1970 et 1980 représentent une transition cruciale dans l'histoire de la photographie britannique. Alors que le noir et blanc avait longtemps dominé, notamment dans la photographie documentaire, cette période a vu une adoption croissante et une exploration artistique de la couleur.

2° Deux principaux axes. Le premier qualifié de Documentaire Social & Vie Urbaine vise à dépeindre la vie quotidienne, les communautés ouvrières, les paysages urbains en mutation et les profonds changements sociaux et politiques, tels que l'ère Thatcher et la désindustrialisation. (Tish Murtha; Martin Parr ou Raymond Depardon). Le deuxième axe est celui identifié comme Voyage & Paysage dont l'approche du paysage écossais s'éloignait des représentations ouvertement romantiques que l'on peut voir aujourd'hui. Les photographies de voyage britanniques tendaient alors à capturer des aspects plus ordinaires, moins “carte postale”.

Parmi les approches me semblant prometteuses pour mon projet, j'ai retenu en premier lieu, les travaux de Paul Graham. Ceux-ci ont bousculé la tradition du noir et blanc avec des “couleurs mélancoliques et des espaces arides”. J'ai donc recherché des exemples de son travail. En voici deux (Source : Exhibition: ‘This Is Britain: Photographs from the 1970s and 1980s’ at the National Gallery of Art, Washington):

Paul Graham (British, b. 1956) Little Chef in Rain, St. Neots, Cambridgeshire May 1982 Chromogenic print Image: 24.2 x 30.6cm (9 ½ x 12 1/16 in.) Sheet: 27.9 x 35.7cm (11 x 14 1/16 in.) Mat: 35.5 x 45.8cm (14 x 18 1/16 in.) National Gallery of Art, Washington, Alfred H. Moses and Fern M. Schad Fund © Paul Graham, courtesy Pace Gallery

Paul Graham (British, b. 1956) Café Assistants, Compass Café, Colsterworth, Lincolnshire November 1982 Chromogenic print Image: 19.4 x 24cm (7 5/8 x 9 7/16 in.) Sheet: 27.4 x 35cm (10 13/16 x 13 ¾ in.) National Gallery of Art, Washington, Alfred H. Moses and Fern M. Schad Fund

Evidemment, un autre photographe est rapidement apparu comme incontournable de cette époque : Martin Parr. C'est une autre histoire, nous nous arrêterons là pour cette fois-ci.

Catégories du Blog: #AuCafé #Roadbook #photographie #Ecosse

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Brève de comptoir ou le point de vue photographique saisi à ras le comptoir du bar de la cuisine.

Expérimentation photographique dans le sens d'une lo-fi photographie. Cette dernière est une déclinaison de la low-fidelity (basse fidélité), expression apparue à la fin des années 1980 aux États-Unis pour désigner certains groupes ou musiciens underground adoptant des méthodes d'enregistrement primitives pour produire un son « sale », volontairement opposé aux sonorités jugées aseptisées de certaines musiques populaires.

Ainsi donc, il s'agit de ma part d'une production photographique volontairement «sale», réalisée avec des appareils photographiques anciens ou des appareils plus récents recourant à des objectifs anciens.

Dans le cas présent, il s'agit d'une photo prise avec mon Canon PowerShot G10 (sorti en 2008).

Tags : #AuCafé #photographie #lofi #canon #powershot #g10

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Photographie prise lors de l'investiture de Donald Trump (20.01.2025). Juste derrière le clan Trump, Mark Zuckerberg, patron de Facebook, Jeff Bezos, PDG d'Amazon, Sundar Pichai, patron de Google et Elon Musk prêtent allégeance. Ils s'apprêtent aussi à se partager le gâteau tels des rapaces.

Cette image forte contraste avec la retenue manifestée par ces mêmes personnages ou entreprises lors du premier mandat de Donald Trump. Elle signe qu'à l'instar de la Russie de Poutine ou de la Chine de Xi Jinping, le règne des oligarques est en marche pour les Etats-Unis et que la marche du monde est de plus en plus tournée vers l'autoritarisme.

Les raisons en sont certainement diverses. Les conséquences en seront redoutables pour le commun des mortels.

A terme, et le travail du DOGE de Musk en présente les prémisses, le système totalitaire pourra s'appuyer sur la technique moderne seule pour contrôler l'individu (https://mastodon.acm.org/@mxp/113979541656424227). Nous sommes entrés dans la Matrix; la réalité dépasse l'uchronie ou la dystopie.

Comment résister ? Il faut se poser la question dès maintenant.

J'ai toujours été en faveur d'être au maximum le propriétaire de ses données (Firefox ou Google Chrome: Etre son propre maître ou choisir de qui nous serons l’esclave?). Dans toute la mesure du possible, je privilégie l'hébergement de mes données sur mes propres espaces, hors GAFAM, et j'ai publié en premiers lieux sur mes blogs et non sur les réseaux sociaux. Je recours à un ensemble de logiciels open source plutôt qu'aux logiciels propriétaires.

MAIS je pense qu'il me faut aller plus loin. Je viens de commander un portable sous Linux pour sortir de la dépendance aux plate-formes et outils états-uniens. J'envisage de limiter mes accès à internet. En clair, il s'agit de développer un usage du numérique débranché du réseau et de ne plus être connecté en continu, mais de travailler en mode local sur ma machine.

MAIS peut-être aussi, mes réflexions portent sur un retour au monde analogique quasi total : réseautage humain sans interface numérique (médias sociaux), recours encore plus systématique aux carnets papiers pour rédiger des textes, réaliser des dessins ou coller mes photos de roadtrip au format papier dans un album mêlant textes et images et même revenir à l'agenda papier pour noter mes rendez-vous et lister mes tâches. Et évidemment lire des livres papiers.

A ce dernier propos, je me lance dans des lectures d'ouvrages publiés dans les années 1920-1930 pour mieux saisir comment les gens ont vécu l'installation des régimes totalitaires et leurs différentes manières de résister.

Dans ce cadre-là, ma première lecture a été pour Berlin Alexander Platz d'Alfred Döblin. Ce roman a été publié en 1929. Il relate le parcours de Franz Biberkopf, délinquant à peine sorti de prison, dans le monde de la pègre dont il réalise qu'il lui est impossible de sortir. Nous sommes dans un Berlin où se mêle déjà les affrontements politiques entre sociaux-démocrates, communistes et nationaux-socialistes. Le roman présente l'histoire du petit peuple berlinois autour de l'Alexanderplatz pendant la difficile période de Weimar. Leurs solutions, et leurs petites manigances, pour survivre. A noter que dépeignant la pègre berlinoise des années 1920, le roman fut la cible des autodafés nazis dès 1933.

Voilà, ce billet est posé ici pour disposer d'un état de mes réflexions. Un brouillon. Il devrait évoluer en fonction de l'évolution de ma pensée et de sa clarté.

Tags : #Autoritarisme #Matrix #Résistance

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Jeudi 5 février 2025. Je visite la vieille ville d'Olten et je prends en photo une façade que je trouve particulièrement intéressante.

Olten (06.02.2025)

En m'approchant ensuite, je lis l'inscription suivante sur la façace “Aussug der Oltener in den Bauernkrieg 1653” (“Exode ou sortie des habitants d'Olten lors de la guerre des paysans en 1653”).

De retour à la maison, je fais quelques recherches sur la situation d'Olten durant cette guerre. Je trouve de l'information sur le site de la commune d'Olten (https://www.olten.ch/geschichte/349). En voici la traduction :

Le fait qu'Urs von Arx, originaire d'Olten, ait apposé le sceau officiel de la ville d'Olten sur la “lettre d'Huttwil” des paysans révoltés lors de la grande Landsgemeinde de Huttwil du 14 mai 1653, a coûté cher à Olten, qui avait ouvertement sympathisé avec les paysans révoltés. En effet, après l'écrasement de la révolte, le gouvernement profita de cette mesure pour punir la ville de son pacte avec les paysans révoltés en la privant de tous les privilèges politiques qui lui restaient jusqu'alors et en la transformant en une vulgaire petite ville soumise. Le sceau fut confisqué et la charte de la ville, que le gouvernement avait encore confirmée en 1592, fut rendue caduque en coupant le sceau des autorités. Il fut ensuite exposé à l'hôtel de ville de Soleure avec la pétoire du sceau d'Olten, en souvenir du sort réservé à l'avenir aux rebelles. Ce n'est que lorsque l'ancien régime s'effondra que la Cour suprême de la République helvétique une et indivisible, lors de sa séance du 12 novembre 1818, accéda à la demande de la ville d'Olten. Le 12 novembre 1800, la Cour suprême de la ville d'Olten a répondu à la demande du citoyen d'Olten, le médecin Joseph Cartier (1763-1839), et a restitué à la ville son ancien droit de cité et son sceau, qui avait été conservé à Soleure depuis 1653.

Dans l'article consacré à la Guerre des paysans de 1653, le DHS ne parle pas de la situation d'Olten (https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/008909/2010-05-07/). Par contre, il est fait mention de la perte de ses franchises en 1653 en raison de Guerre des paysans dans l'article consacré à la commune (https://hls-dhs-dss.ch/fr/articles/001168/2010-09-16/). L'article précise :

Ces amputations dans les anciens droits fondèrent une tradition de résistance contre le chef-lieu. En 1798, O. accueillit les Français en libérateurs.

L'article laisse à penser que l'attitude à l'égard des Français et de la Révolution française est directement en lien avec cette tradition de résistance.

Tags : #AuCafé #Histoire #Roadbook #photographie

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